jane ▷ hakuna matata.

" i'm walking with a heart of a lion yea. "

Janette Rouget

△ SON PRÉNOM, janette △ SON NOM, Rouget △ SON AGE, 30 △ INFORMATIONS DE NAISSANCE, Frisbourg (Suisse) le 13 janvier 1981 △ SON MÉTIER, Sorcière en relations avec les moldus △ SON SANG, moldue △ SON STATUT, Célibataire.

Spoiler:

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we found love in a hopeless place.
what it takes to come alive,
it’s the way I’m feeling i just can’t deny.
POCKET FULL OF SUNSHINE @NATASHA BEDINGFIELD

‘Jane pourquoi tu restes toute seule ?’ me demande mon voisin Vincent en me fixant avec un léger sourire. Cette personne a toujours été là pour moi, pour me protéger et me soutenir. Depuis notre tendre enfance nous vivons tellement de choses ensemble qu’il m’est à présent impossible d’imaginer ma vie sans lui, sans faire de sous-entendus bien sûr. ‘Je suis pas seule.’ Avouais-je en désignant le livre qui m’accompagne. Il rit à ma remarque et se place à mes côtés sur le banc du parc. Par simple réflexe je m’écarte de lui et rougis en comprenant ma réaction. C’était une sorte d’habitude, le contact humain n’a jamais été mon fort et rien que le fait d’être trop collé à une personne, surtout à un homme me frustre. Le pire, c’est que je n’ai aucune idée d’où vient cette crainte… ‘T’es dans quel cursus déjà ?’ me demanda-t-il avec un léger sourire de quaterback. J’étais en 6ème année et cela faisait ma deuxième année que j’avais choisi mon cursus pour pouvoir ensuite être sorcière en relation avec le monde moldu même si, encore à l’heure actuelle, je ne suis pas sûre de mon orientation. ‘Coopération Magique. Tu as pris Sport, non ?’ Il hoche la tête pour approuver ma remarque et frappe des mains après avoir poser mon livre sur mes genoux en signe de joie. Un sourire niais et enfantin posé aux lèvres me faisait un charme inégalé selon la plupart. Un blanc s’installa entre nous alors je me remis à la relecture de mon livre pendant de longues minutes avant qu’il me demande, quelque peu gêné. ‘Je.. Ferme les yeux. Tu vas avoir une surprise..’ Je claque mon livre d’un bruit sourd pour le fermer et le pose à mes côtés en le regardant dans ses frêles pupilles. ‘J’aime pas les surprises.’ Il rit, encore une fois, comme si ce que je sortais était drôle. Alors je me contente de sourire et fermer les yeux quand il prononce. ‘Ce sera une bonne surprise.’ Mais, là, je fus dans l’impossible de savoir si c’était une bonne ou mauvaise chose. Je n’avais pas les armes pour décrire ce qu’il m’arrivait. Pour décrire ce qu’il faisait. Ainsi, je restais de marbre savourant, certainement le premier et dernier, baiser qu’il m’offrait. Moi qui pensait qu’il n’y avait aucune ambigüité, que l’amitié fille garçon existait, j’avais tord.

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I saw you screaming and no one can hear,
No one will never understand how much it hurts,
You feel hopeless but nothing can save you.
ONLY GOD CAN JUDGE ME @TUPARC

Je compris que la malédiction se transperça dans mon corps, même dans mon cœur qui devient glacé. A cette sensation mes muscles se contractèrent et la douleur fut plus importante. Mais Vincent n’est plus là, il n’est plus là pour me protéger, me faire du bien. Alors je fais comme si de rien n’était et retrouve une face plutôt normale. Même si rien ne va. Vincent me manque, ce n’est pas par vague, c’est tout le temps, constamment et ça devient bien trop blessant. Je ne sais plus quoi faire, comme si j’avais perdu mon pilier. Non, je l’ai perdu. Il était mon pilier, la personne sur qui je comptais le plus, sur qui j’étais sûre de pouvoir m’appuyer quand j’allais mal, à tout instant. Katherine passe devant moi et comprenant mon malaise, me prend le bras et me regarde, m’observe comme si j’étais une race inconnue. ‘Tu vas bien ma belle ?’ me demanda-t-elle avec une mine inquiète. J’essaye d’être moi-même. Janette Rouget. Mais je ne suis plus elle, je sais, je suis quelqu’un d’autre à l’heure actuelle. Je tente de fuir mais je n’y arrive pas, son bras me boucle tout mouvement et je sens son regard de plus en plus insistant. ‘Dégage ! T’es qu’une hypocrite de toute façon ! Tu dis te soucier des autres mais tu te soucis que de ton énorme cul de vache !’ Non ce n’était pas moi. Pourtant, elle me comprend tout de même et me laisse partir en prononçant mon prénom dans un soupir. Je sais ce qu’elle ressent, du moins je crois. Certains états sont plutôt à éviter, et, je suis bien heureuse d’avoir des amies à me côté pour rester près de moi malgré mes sautes d’humeurs que je ne contrôle pas, que je ne veux pas. Ce soir là, je me suis fais violer et est perdue ma virginité. C’était mardi, il y a deux jours. Et à ce moment-là, plus qu'une autre, j'aurais aimé que Vincent soit là pour me protéger.