Un rasoir ou un sort ! {pv.}

Le Soleil. C'était donc ça, la lumière aveuglante qui l'empêcher de dormir depuis plusieurs minutes ? Apparemment. C'était étrange, non ? Ne pas se souvenir de l'existence du Soleil ? Enfin bon, Raphaël avait enfin une journée de congée, chose qui n'était pas arrivée depuis des mois ! Et s'il n'avait pas commis l'erreur d'oublier de fermer ses rideaux la veille au soir, il aurait pu faire une grasse-matinée. Ça aurait été vraiment bien. Malheureusement, il avait veillé tard pour finir une lettre qu'il devait absolument envoyer le plus rapidement possible au ministère. Le chef des aurors lui avait demandé un rapport sur la dernière mission qu'il avait fait, et Raphaël n'avait pas d'autres choix que de s'exécuter. Et maintenant, il était tôt, trop tôt pour un matin de congé en tout cas, et il était réveillé. Raphaël pensa qu'il pourrait aller fermer ces maudits rideaux et se recoucher après. Mais oui, quelle bonne idée ! Il se leva, et mit enfin fin au calvaire de ses yeux. Enfin dans le noir ! Sauf que maintenant, il était réveillé, et bien, donc il ne pouvait plus dormir. C'était vraiment dramatique tout de même. Renonçant finalement, Raphaël rouvrit ses rideaux.

Raphaël regarda sa monstre. Il était maintenant 10 heures du matin, et il était déjà presque prêt à sortir. Enfin, dans la mesure où il sortirait avec juste une serviette autour de la taille, bien sûr. Sauf que voilà, pour s'habiller, il faudrait qu'il soit d'abord raser, sinon il s'en mettrait partout sur ses vêtements, et il n'aurait plus qu'à se changer, ce qui rajouterait un élément tragique à cette matinée qui avait commencé désespérément trop tôt. Sauf que le problème, c'est qu'il n'arrivait pas à mettre la main sur son rasoir. Le seul qu'il trouvait encore était le raser magique qui réagit à la voix pour faire ce que l'on veut, mais en général, sur lui, c'était raté. Raphaël alla donc dans la chambre de son frère. Il n'aura qu'à le nettoyer après usage, Augustin n'en saurait jamais rien. Sauf qu'au moment où il entra dans la pièce, il constata que son frère était encore à la maison. Dommage.

- Euh, salut, Gus ! Tu pourrais me prêter ton rasoir ? J'ai encore perdu le mien, dit Raphaël en rentrant malgré tout dans la chambre de son grand frère, en espérant qu'il lui prêterait sans faire d'histoire.